Quels sont les différents types de fraude auxquels votre entreprise peut être confrontée ?

La fraude est un risque omniprésent pour les entreprises, quels que soient leur taille ou leur secteur. À mesure que les services se digitalisent, les menaces évoluent et se diversifient. Du faux document à l'usurpation d'identité, en passant par la manipulation numérique, chaque point de contact client devient un potentiel vecteur de risque. Identifier les types de fraude documentaire les plus fréquents, c’est la première étape pour renforcer ses dispositifs de lutte contre la fraude.

La fraude identitaire : le point d’entrée le plus courant

C’est l’un des types de fraudes les plus répandus dans les parcours clients digitaux. Un fraudeur utilise une fausse identité – réelle ou fictive – pour accéder à un service, souscrire à un contrat ou obtenir un avantage. Cela peut prendre la forme :

  • de faux documents (pièces d’identité contrefaites ou modifiées),
  • de documents usurpés (volés ou récupérés sur le dark web),
  • ou d’une combinaison des deux.

La fraude identitaire est particulièrement critique dans les secteurs réglementés soumis aux normes KYC et LCB-FT, où la vérification documentaire est une obligation légale.

 

La falsification de documents : une menace de plus en plus sophistiquée

Grâce à des logiciels de retouche accessibles, la falsification de documents est devenue plus facile et plus difficile à détecter. Numéros de sécurité sociale modifiés, montants falsifiés sur une fiche de paie, dates altérées sur des contrats... les techniques se multiplient.
L’altération numérique est parfois indécelable à l'œil nu. Seuls des outils spécialisés permettent de repérer les incohérences structurelles, les métadonnées suspectes ou les traces de manipulation graphique.
La suspicion de fraude doit être systématiquement intégrée dans les workflows de contrôle : un doute sur un document ? Il doit être traité comme un signal faible de risque, déclenchant une vérification approfondie.

 

La fraude documentaire liée aux entreprises

Avec la montée du KYB (Know Your Business), les fraudeurs ciblent désormais les documents légaux d’entreprise : KBIS falsifiés, statuts modifiés, attestations URSSAF ou RIB contrefaits. Ces faux sont utilisés pour :

  • contourner les règles d’accès à un service,
  • détourner des fonds publics ou privés,
  • se faire passer pour un fournisseur légitime dans les systèmes d’achat.

Ces fraudes documentaires sont particulièrement dangereuses car elles peuvent impacter toute la chaîne de valeur, de l’onboarding à la facturation.

 

La fraude interne : un tabou qui coûte cher

Souvent sous-estimée, la fraude interne regroupe les détournements commis par des collaborateurs. Elle peut concerner :

  • la création de faux justificatifs de dépenses,
  • la manipulation de pièces comptables,
  • l’ajout ou la suppression de pièces dans un processus documentaire.

Un dispositif de contrôle documentaire automatisé, associé à une traçabilité complète des actions, permet de réduire considérablement ce risque.

 

Automatiser la lutte contre la fraude, sans perdre en fluidité

La lutte contre la fraude documentaire ne doit pas ralentir vos parcours clients. C’est là qu’intervient l’automatisation intelligente : extraire les données, les croiser, détecter les anomalies et alerter en cas de suspicion de fraude, le tout en quelques secondes.
Les solutions développées par Luminess répondent à ce besoin critique. Grâce à des modules avancés de détection d’altérations numériques, d’analyse contextuelle et de vérification croisée, elles permettent :

  • d’identifier les documents falsifiés dès leur réception,
  • de réduire la charge humaine sur les vérifications simples,
  • et d’isoler les cas sensibles nécessitant une analyse humaine experte.

Le résultat : un contrôle documentaire robuste, sans rupture dans l’expérience utilisateur.

 

Une stratégie antifraude complète

Pour être efficace, la lutte contre la fraude doit être pensée de façon globale :

  • sensibilisation des équipes,
  • politiques de contrôle claires,
  • outils technologiques à jour,
  • supervision humaine sur les cas à risque.

Les faux documents, altérations numériques, et autres formes de contournement doivent être anticipés dès la conception des parcours digitaux. Et les systèmes doivent être capables d’évoluer avec les menaces.

 

Conclusion

Qu’il s’agisse de fraude identitaire, de falsification de documents ou de manipulations internes, les entreprises doivent redoubler de vigilance. La diversité des menaces impose une approche proactive, fondée sur la technologie, l’expertise documentaire et une vision globale des risques. En s’appuyant sur des partenaires comme Luminess, qui combinent maîtrise réglementaire, innovation technologique et pilotage humain, les organisations peuvent sécuriser leur croissance dans un monde digital plus complexe que jamais.